(note 000) FERNAND LEGEIN, qui a rédigé avec nous les trois premières éditions, est décédé le 20 septembre 1940.
(note 021) Ce qui signifie qu'un fil d'acier extra-doux d'un mm² de section (d = 1,13 mm) ne se rompra que sous un poids de 34 à 41 kg ; un fil de cuivre, sous 22 à 27 kg.
(note 039) Alfred Belpaire, né à Ostende le 25 septembre 1820. Sorti en 1840 de l'Ecole centrale des Arts et Manufactures de Paris avec le diplôme d'ingénieur-mécanicien, il entra comme volontaire aux chemins de fer de l'Etat belge le 3 octobre 1840 et fut nommé sous-ingénieur mécanicien le 14 mai de l'année suivante, il avait alors 21 ans. Il est mort le 28 janvier 1893.
(note 073) Rappelons que la pression effective est la différence entre la pression absolue qui règne à l'intérieur de la chaudière et la pression atmosphérique extérieure, c'est celle indiquée par le manomètre. La pression absolue serait celle de la chaudière placée dans le vide, elle est égale à la pression effective plus une atmosphère (1 atmosphère = 1,033 kg/cm²).
(note 075) Si l'on admet que la charge de rupture de l'acier employé est seulement de 40 kg/mm² et si l'on adopte un coefficient de sécurité égal à 3,75, on trouve pour la résistance de la tôle : .
(note 081) Le coefficient de dilatation linéaire d'un métal est la quantité dont l'unité de longueur (le mètre) s'allonge pour une élévation de température d'un degré :
laiton ou cuivre jaune | 0,000,019 m |
cuivre rouge | 0,000,017 m |
acier | 0,000,011m. |
(note 112) D'après des expériences, l'injecteur Gresham n° 10 a, à la pression de 13 kg/cm², un débit de 200 litres par minute quand l'eau du tender est à 26° ; cette formule donnerait, pour k = 0,008, un débit de 172 litres. L'injecteur Gresham n° 11 débite 250 litres par minute quand l'eau est à 20°, la formule donnerait 223 litres.
L'injecteur Friedmann n° 10, à 15 kg/cm² et avec de l'eau à 24°, donne 200 litres par minute ; d'après la formule, 186 litres.
(note 115) 1 kg de charbon moyen peut développer par sa combustion 7500 calories.
Dans la chaudière de locomotive on peut admettre que 70 % de cette chaleur, soit 5250 calories, sont utilement employées à produire de la vapeur, les 30 autres % étant perdus par la cheminée et par la combustion incomplète du combustible.
(note 126) A.C.F.I. = Société «L'Auxiliaire des Chemins de Fer et de l'Industrie».
(note 145_1) 28 degrés hydrotimétriques avant épuration,
6 degrés hydrotimétriques après épuration.
Le degré hydrotimétrique est, par définition, le dixième du poids moléculaire du corps considéré. Il est de 10 milligrammes par litre pour le carbonate de chaux et de 13,6 milligrammes par litre pour le sulfate de chaux.
(note 145_2) Prix de revient en Belgique.
(note 155) On trouve déjà l'idée de surchauffer la vapeur dans un brevet anglais pris en 1839 par Robert et William Harothorn à Newcastle.
(note 157) Le brevet relatif à ce surchauffeur date du 8 novembre 1900.
(note 160) On peut s'étonner de ce que nous disions rafraîchis par la vapeur alors que cette vapeur est à si haute température (200 à 400°) ; c'est que, si chaude qu'elle soit, la vapeur est cependant plus froide que les gaz provenant de la combustion.
(note 171) La fixation ne pourrait se faire ainsi aux autres tubes qui subissent des dilatations différentes.
(note 183) C'est même une des raisons pour lesquelles les premières locomotives étaient alimentées au coke, la fumée produite par la houille aurait incommodé les voyageurs de 3me classe occupant des wagons découverts.
(note 194) Arrêté royal du 28 mars 1919. Titre 1er, chapitre 2°.
(note 206) Klingérit : joint à base d'amiante et de caoutchouc.
(note 240) Egide Walschaerts, né à Malines le 20 janvier 1820, entra à 22 ans en qualité de mécanicien aux ateliers des chemins de fer de l'Etat belge à Malines. A 24 ans, il fut nommé chef d'atelier au dépôt des locomotives de Bruxelles-Midi. Ce fut le 5 octobre 1844 qu'il déposa la demande de brevet d'invention relatif à sa coulisse. Walschaerts, qui conserva ses fonctions de chef d'atelier jusqu'en 1855, est mort le 18 février 1901.
Dans une lettre du 3 avril 1875, adressée à M. Urban, Directeur des chemins de fer du Grand Central belge, Heusinger von Waldegg a reconnu loyalement la priorité de l'invention de Walschaerts sur la sienne.
(note 249) En réalité, le crayon est remplacé par une pointe en cuivre. La pointe en cuivre laisse une trace sur le papier qui a reçu une préparation chimique spéciale.
La pointe en cuivre ne s'use pas et laisse un trait d'épaisseur uniforme ce qui ne serait pas le cas pour un crayon ordinaire.
(note 257) «Compound» est un mot anglais qui signifie «composé».
(note 275) Le modérateur Schmidt et Wagner a été appliqué pour la première fois à une locomotive 60 de l'Etat prussien, dont un exemplaire a figuré à l'exposition de Bruxelles de 1910.
(note 293) Pour la description, voir 4e partie : «Le graissage».
(note 294) By-pass = expression anglaise qui signifie «passage à côté».
(note 304) Du verbe anglais to boost = pousser par derrière, donner un coup d'épaule.
(note 327) L'admission a parfois lieu par l'extérieur, aux cylindres BP des locomotives compound, lorsque le constructeur peut ainsi obtenir une disposition plus simple des cylindres et du mécanisme de distribution.
(note 349) On appelle moyenne de deux quantités, la moitié de la somme de ces deux quantités : ainsi la moyenne de 6 1/2 et 2 est 8 1/2 : 2 = 4 1/4.
(note 362) Dans sa position de marche avant, le ressort est comprimé au maximum (tension : 765 kg). Quand le coulisseau est au centre, la tension est de 445 kg. En marche arrière, la tension du ressort n'est plus que de 107 kg.
(note 377) Aux locomotives type 29 d'origine américaine, à vapeur surchauffée, les pistons n'ont pas de contre-tige.
(note 390) Nous négligeons le renversement qui se produit à la fin de chaque course pendant l'avance à l'échappement sur une face et la compression sur la face opposée, la bielle étant à ce moment presque horizontale.
(note 407) Dans des conditions favorables ou en faisant usage de la sablière, cette fraction peut s'élever à 1/4.
(note 429) Chimie des matériaux techniques, BATTA, Professeur à l'Université de Liège, 1946.
Etude d'un régime de lubrification : le frottement onctueux des paliers lisses, L. LELOUP. Revue Universelle des Mines, 1947.
(note 431) Revue Universelle des Mines. - Etude du frottement en régime hydrodynamique et en régime onctueux. - Ch. HANOCQ, Professeur à l'Université de Liège, 1943.
(note 447) Technique du graissage par E. FALZ. Éditions Béranger. - Paris et Liège.
(note 519) Le point d'application de la résultante de deux forces parallèles divisant la droite qui joint leurs points d'application en deux parties inversement proportionnelles à ces forces.
(note 533_1) Pour les roues à bourrelet aminci, dont il sera question plus loin, l'écartement normal est de 1.365 mm et la limite de rebut est 1.366 mm.
(note 533_2) Cette usure maximum est portée à 1,5 mm pour les bandages tournés au profil n° 4 de l'Etat prussien (voir page 553).
(note 556) Voir pages 575 et suivantes.
(note 634) Tout au moins dans son application la plus courante.
(note 656) Pour plus de détails voir la notice de 1947 de la Cie Westinghouse.
(note 687) A l'heure actuelle, sur les locomotives de la S.N.C.B., le trou et le tiroir 3 sont supprimés.
(note 691) Pour les détails de construction, voir la notice de la Compagnie Westinghouse de 1946.
(note 701) Sur la figure 803, la direction de la flèche au-dessus du piston égalisateur P est représentée à l'envers.
(note 729) Appelée dans ce cas conduite blanche parce que, à l'origine, cette conduite était peinte en blanc.
(note 731) Exception faite pour les lignes Ans à Liège, Battice à Angleur et Gouvy à Vielsalm (sens indiqués).
(note 732_1) Exception faite pour les lignes Ans à Liège, Battice à Angleur et Gouvy à Vielsalm (sens indiqués).
(note 732_2) Svenka Aktiebolaget Bromsregulator, Malmö (Suède).